Le Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin renouvelle et renforce son engagement contre les violences basées sur le genre (VBG). Le représentant résident Ali Ouattara a procédé au lancement des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre depuis le bureau de l’organisme à Cotonou dans la matinée du jeudi 28 novembre 2024. Dans son adresse, il a invité tout le personnel du PAM au Bénin à « traduire les mots en actions » en étant des acteurs actifs de la lutte contre les VBG. Ceci, « en tout temps et tout lieu ».
Pour lui, le thème de la campagne cette année à savoir « Riposter et se reconstruire après les violences » est un appel à agir. « Il ne faut pas taire les violences », a-t-il lancé. Il défend que cela y va de l’intérêt de tout le monde. « Ne pas violenter une femme, c’est ne pas violenter une famille, c’est ne pas violenter un peuple », affirme le représentant résident du PAM au Bénin, Ali Ouattara.
Au Bureau du PAM à Cotonou, la campagne a démarré par une séance de sensibilisation et d’engagement dans la lutte. Elle a été marquée par une communication sur le thème de l’année présentée par la présidente du Groupe technique interagence genre, inclusion et droit Joséphine Kanakin. « Le thème de cette année nous invite à renforcer la prévention et à faciliter la reconstruction mais dans une réponse collective », a souligné la spécialiste genre au PNUD. Dans sa communication, elle est revenue sur les concepts autour de ce thème, les formes de violence, les statistiques, les mécanismes de prévention et de prise en charge au Bénin avant d’aborder les défis autour desquelles elle a souhaité une synergie d’action contre les VBG. Le crédo au PAM, c’est « Zéro tolérance aux VBG ».