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Bénin : Martial KPOCHAN prône une alternative éducative pour les déscolarisés

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Doit-on exclure de la société en raison de défauts intellectuels ou de qualifications pour un emploi sécurisé ? L’Institut de l’Être de Martial KPOCHAN, expert-comptable, commissaire aux comptes et membre de la Société Littéraire de Genève trouve une approche bien adaptée.  Il s’agit de l’École de la Deuxième Chance (EDC). Dans une émission  sur une chaine de télévision  béninoise, le dimanche  06 Octobre 2024, il a abordé avec toute la technicité nécessaire les axes liés aux nouveaux défis de l’éducation et de la réduction du chômage

Pour lui, il est essentiel d’adopter une approche inclusive, rationnelle et résiliente pour faire face aux nouveaux défis de l’éducation et de la réduction du chômage. Les penseurs de l’Institut de l’Être sont à l’origine de la réflexion qui aboutit à un projet novateur. Il est évidemment question de l’École de la Deuxième Chance (EDC). Celle-ci se présente comme une option crédible au modèle traditionnel, avec son double impératif de maintenir les enfants à l’école ou de les exclure de la société en raison de défauts intellectuels ou de qualifications pour un emploi sécurisé.

L’un des principaux défis que se veut d’atteindre l’École de la Deuxième Chance (EDC)  est bien la  réduction du  fossé entre les exigences académiques formelles et les besoins économiques et sociaux des Béninois vulnérables.  Pour lui, dans un paysage éducatif en pleine transformation, il  est nécessaire de tenir compte des instruits et des non instruits, dans les approches de développement de la nation, et c’est dans ce contexte que s’inscrivent les propositions éclairées de l’Institut de l’Être qui définit le projet l’École de la Deuxième Chance.

Il  propose donc une approche visant à réintégrer les personnes déscolarisées, afin de leur donner une nouvelle opportunité de se prendre en charge, sans trop subir les difficultés du marché de l’emploi qui est toujours réservé aux privilégiés.

Contrairement aux méthodes d’enseignement classiques, l’École de la Deuxième Chance se présente comme un moyen de réinsertion socioprofessionnelle, en offrant des parcours éducatifs personnalisés, adaptés aux réalités individuelles et collectives des personnes désœuvrées, sans qualifications ni perspectives d’emploi définies. L’Institut de l’Être vient donc contribuer à renforcer les défis éducatifs importants identifiés dans le cadre des solutions durables pour l’employabilité des jeunes.

Une cible non négligeable dans le développement

Cette initiative s’inscrit dans la philosophie de l’Institut de l’Être, qui cherche à rendre l’éducation accessible à tous. Selon Martial Kpochan, ce projet apporte une nouvelle dimension au système éducatif existant et cherche à intégrer de manière efficace les groupes de la population qui ont été jusqu’alors négligés ou exclus. Il s’agit d’un processus qui admet et met en valeur la variété des parcours éducatifs et professionnels.

L’École de la Deuxième Chance s’adresse à une catégorie  diversifiée, en particulier : jeunes déscolarisés et adultes ayant interrompu leur scolarité, qui peuvent y reprendre des cours pour développer des compétences fondamentales et professionnelles, artisans et travailleurs manuels qui bénéficient de cours théoriques le matin suivis de formations pratiques l’après-midi, leur permettant ainsi de se certifier dans des domaines tels que la couture, la mécanique ou la coiffure, femmes et mères de famille souvent exclues du système éducatif bénéficient de programmes spéciaux qui favorisent leur réintégration professionnelle et sociale.

Selon les explications de l’Expert,  les jeunes actuellement engagés dans des métiers tels que la couture, la coiffure, la mécanique, ou d’autres métiers manuels, bénéficient ainsi d’une flexibilité unique. Ils peuvent suivre des cours le matin, où ils approfondissent des notions théoriques fondamentales, puis retourner à leur atelier ou à leur lieu d’apprentissage l’après-midi. Ce modèle d’apprentissage en alternance leur permet de continuer à perfectionner leurs compétences pratiques tout en préparant les mêmes examens que les autres étudiants, tels que le Certificat d’Études Primaires (CEP) ou le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Bien que leur temps de préparation à ces examens puisse être plus long que celui des élèves en scolarité traditionnelle, ils bénéficient d’une formation adaptée à leur rythme et à leur contexte de travail.

Pour la professionnalisation et l’emploi immédiat

Ce projet, en proposant une formation qui répond aux besoins du marché du travail, va au-delà de l’éducation traditionnelle pour s’inscrire dans une perspective plus large, celle de la professionnalisation et de l’emploi immédiat. Cela englobe la préparation pour des examens officiels et l’amélioration des opportunités d’emploi grâce à des collaborations stratégiques avec des entreprises locales.

Le projet de l’École de la Deuxième Chance va au-delà d’une simple réponse à un besoin éducatif. Il s’agit d’un engagement en faveur de l’avancement social et économique du Bénin, qui correspond aux objectifs de développement durable. L’Institut de l’Être, en mettant l’individu au cœur de son modèle éducatif, démontre son engagement envers l’inclusion, la justice sociale et le développement économique.

Finalement, l’École de la Deuxième Chance ne se limite pas à être un lieu d’apprentissage ; elle est un moteur de changement, propulsant le Bénin vers une ère où l’éducation est réellement accessible à tous. Grâce à l’appui de l’Institut de l’Être, ce projet constitue un investissement essentiel dans le capital humain du pays, offrant la possibilité de changer des vies et de redynamiser la communauté réelle.

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