Avec une délégation venue du siège du Programme alimentaire mondiale (PAM) à Rome, le représentant résident de l’organisme au Bénin, Ali OUATTARA, était encore au contact des acteurs à la base du Programme national d’alimentation scolaire intégré (PNASI) dont les producteurs agricoles. C’était le lundi 26 septembre 2022 à Dangbo et Ouinhi. Au-delà du « suivi pour une meilleure mise en œuvre de ce programme de cantine scolaire » au Bénin, l’objectif est de « voir aussi comment sont organisés les groupements qui peuvent apporter au niveau local des vivres aux cantines », a fait savoir le représentant résident du PAM au Bénin.
A l’en croire, la priorité du gouvernement et du PAM, c’est aussi l’augmentation des achats locaux des vivres pour alimenter les cantines scolaires, et ce, avec une augmentation de la part des organisations paysannes à la base. « Nous sommes engagés à améliorer les conditions des groupements pour que les productions puissent être améliorées et que nous puissions de plus en plus avoir une part importante des achats locaux, une part importante de l’apport des groupements au niveau local pour les écoles », a affirmé Ali OUATTARA au terme de la visite de la coopérative Wabodou dans la commune de Ouinhi.
La pérennisation du PNASI en dépend selon lui. « Si on veut assurer la pérennité des cantines scolaires, il faut forcément que nous ayons une composante forte en ce qui conserve les achats locaux mais aussi l’amélioration de la production de la qualité au niveau des groupements locaux qui pourront apporter un plus dans la livraison des vivres », explique le représentant résident du PAM au Bénin. Il souligne qu’il ne s’agit pas d’un engagement à impact seulement sur le fonctionnement des cantines scolaires. « L’économie locale sera boostée ; cela va entraîner aussi l’autonomisation de beaucoup de femmes. Si les femmes ont une certaine autonomie de revenu, cela joue fortement sur l’amélioration des conditions de vie des ménages de façon globale », expose Ali OUATTARA.