Les lauréats de l’examen régional pour la certification des compétences des techniciens et techniciennes des systèmes solaires photovoltaïques hors-réseaux (niveau 1) organisé du 9 au 11 août 2021 à l’Ecole supérieure des métiers des énergies renouvelables (ESMER) au Bénin ont reçu leur certificat, le vendredi 19 novembre 2021. C’est à la faveur d’une cérémonie officielle de remise toujours à l’ESMER.
24 techniciens béninois sont certifiés en tant que main d’œuvre de qualité certifiée en termes d’installation des systèmes solaires photovoltaïques hors-réseaux et compétents pour intervenir au Bénin, dans les 15 pays de la sous-région ouest-africaine et ailleurs. Ils sont ceux qui ont pu tirer leurs épingles lors de l’examen régional pour la certification des compétences des techniciens et techniciennes des systèmes solaires photovoltaïques hors-réseaux (niveau 1). C’est un examen organisé par le centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) en collaboration avec l’Ecole supérieure des métiers des énergies renouvelables (ESMER) au Bénin. Sur 77 dossiers de candidatures reçus, 44 ont été retenus et ont composé. 24 candidats ont été déclarés certifiés. Ceci, pour avoir atteindre au moins le niveau d’une moyenne de 77/100 à l’écrit comme à la pratique, d’après le juré Gabin Joseph Degbey, le directeur général l’Agence nationale de normalisation, de métrologie et du contrôle de qualité (ANM).
« C’est un test d’appréciation de votre savoir-faire dans le secteur des énergies renouvelables, où les méritants devront être déclarés certifiés », a rappelé la représentante de ESMER, Rosaline Ebo Dadavi dans le discours qu’elle a prononcé au nom du PDG de ESMER. Elle a indiqué que cette certification est une grande opportunité pour les lauréats surtout dans un contexte actuel où les énergies renouvelables constituent une part importante dans le programme d’action du gouvernement béninois mais aussi compte tenu des défis et grands besoins en ressources humaines dans le domaine. « Ainsi, le Bénin pourra compter sur vous pour l’exécution des grands chantiers en matière d’énergies renouvelables dans la sous-région », a-t-elle indiqué aux lauréats souhaitant que cette initiative de vérification des compétences dans le domaine se poursuive.
C’est une initiative qui vise, non seulement à renforcer les capacités des techniciens dans le secteur des énergies renouvelables dans la sous-région mais aussi, à mettre en place un cadre normatif de contrôle des compétences dans le domaine, selon Assani Dahouenou, directeur programme à la GIZ, partenaire de l’initiative. C’est un certificat soutenu par un dispositif de normes très clairs, a-t-il précisé. Pour ceux qui n’ont pas réussi, un dispositif est mis en place pour leur permettre de renforcer leurs capacités afin de revenir passer le certificat. Il a rassuré que l’initiative en cours déjà dans quatre autres pays de la sous-région va se poursuivre aussi au Bénin et que les dispositifs qui suivent sont déjà finalisés notamment le niveau 2 et celui relatif au raccordement hors-réseaux.
L’ESMER, la différente dans la réussite et l’autonomie pour l’efficacité des systèmes solaires
En attendant une suite en 2022, le représentant de la GIZ a tenu à témoigner de la réussite de l’ESMER dans l’organisation de cette première édition au Bénin. « Je voudrais remercier ESMER pour avoir organisé de façon très brillante cet examen de certification. J’ai suivi dans les autres pays. ESMER est le centre qui a regroupé plus de candidats et qui a plus réussi … de façon très autonome », a avoué le représentant de la GIZ.
C’est une initiative très importante pour le secteur, d’après le directeur général de l’ANM. Ceci, parce que le système photovoltaïque est efficace lorsque les composantes sont aux normes et que les installateurs sont compétents. Pour lui, la délivrance de ce certificat CEDREAO à ces techniciens au Bénin est une reconnaissance de leurs compétences pour que les systèmes photovoltaïques soient désormais efficaces. Il les a invités alors à l’efficacité. D’ailleurs, ils ont intérêt à le faire parce que de cela dépendra l’obtention d’un certificat définitif. « Chers récipiendaires, ne dormez pas ; c’est votre détermination qui vous hissera au banquet des influenceurs du secteur des énergies renouvelables dans la sous-régions », leur a conseillé la représentante du ministre de l’énergie, Anne-Marie Bonou Gnancadja. En réponse, les lauréats ont exprimé leur joie de savoir qu’il existe désormais un cadre règlementaire pouvant leur permettre de faire preuve de leurs compétences. Ils en espéraient depuis fort longtemps. Ils ont promis donner le meilleur d’eux-mêmes pour mériter le certificat définitif.