Un colloque international sur le trentenaire des conférences des forces vives de la Nation en Afrique s’est ouvert à l’Université d’Abomey Calavi (UAC). C’est autour de la thématique « Trentenaire des conférences nationales en Afrique : pistes de relectures en lettres, langues, arts et sciences pour les à-venir possible » que les universitaires de divers horizons se retrouvent depuis le mardi 23 novembre 2021. Une initiative du département des lettres modernes de la Faculté des Lettres, Langues Arts et Communication (FLLAC) de l’UAC.
Pendant trois jours, une cinquantaine de communications seront présentées par des enseignants chercheurs et doctorants de neuf pays ( Algérie, Burkina Faso, Canada, Congo démocratique, Guyane, Gabon, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin) dans les domaines de la philosophie, de la littérature, de l’histoire, de la socio anthropologie, de la linguistique et des sciences politiques.
Pour le chef du département des lettres moderne, Docteur Fernand Nouwligbèto, cette messe scientifique vise à décrire les reconfigurations des champs littéraires et artistiques au lendemain de l’assise de ces historiques conférences nationales puis à évaluer les options et orientations décidées des programmes de gouvernement de ces trente dernières années. Elle s’inscrit, poursuit-il, dans le cadre de la promotion d’une recherche scientifique de qualité au service du développement. « Le département des lettres modernes s’est approprié la vision et les objectifs stratégiques de l’Uac à l’horizon 2023. Il s’agit en occurrence de l’objectif stratégique numéro 2 qui énonce promouvoir une recherche scientifique de qualité au service du développement » a t-il laissé entendre.
A son tour, le doyen de la faculté des lettres, Langues, Arts et Communication ( FLLAC), Professeur Vincent Attabavikpo confie l’urgence de réfléchir sur plusieurs actes de recherche pris sur les fortunes des conférences nationales.
Le chef du cabinet du recteur de l’Université d’Abomey Calavi représentant le recteur empêché, docteur Romain Hounzandji a pour sa part, exhorté les participants à mener des débats ouverts, profonds et conviviaux afin d’améliorer la pratique de la démocratie en Afrique.
Rappelons que cette rencontre se serait tenue un an plutôt, soit les 23, 24 et 25 novembre 2020. Les restrictions liées à la pandémie de Covid 19 constituent la principale cause de ce large report.