Le Pôle Bénin de Francophonie sans frontières (FSF) a effectué sa rentrée le samedi 21 septembre 2024 à travers une visite touristique au jardin botanique et zoologique de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) non seulement sous fond de découverte mais aussi d’éducation et de sensibilisation à la protection de la diversité végétale et animale.
Après une petite pause, les activités reprennent au niveau du pôle du Bénin de Francophonie sans frontières (FSF). Samedi 21 septembre 2024, l’organisation a marqué la reprise par une visite au jardin botanique et zoologique de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). « L’objectif de cette visite, c’est d’aller à la découverte de l’environnement du Bénin à travers le jardin botanique de l’Université d’Abomey-Calavi qui abrite une diversité biologique importante pour la faune et pour la flore », a indiqué Jiroux Michée Akpatchémè, Msc en science agronomique. « Nous sommes à une ère où nous traversons des crises écologiques à l’échelle mondiale, et donc le Bénin aussi en fait partie. Donc il est très important de faire connaître à la jeunesse l’importance de la conservation des ressources naturelles et de leur parler également de l’existence de pratiques écologiques qui permettent la conservation », a-t-il ajouté.
Après une présentation de la FSF par le coordonnateur pays, Jean Florentin Agbona, les participants ont eu l’occasion de faire la découverte de la richesse faunique et des espèces de la flore présente dans ce jardin de l’UAC. Ils se sont aussi imprégnés des efforts de l’UAC pour la protection de l’environnement et la conservation de la biodiversité à travers ce jardin botanique mis en place.
La finance verte, une solution à la crise écologique et climatique
Outre la visite, il y a eu également une communication sur le thème « La finance verte au service de l’agroécologie et de l’environnement » présentée par Jiroux Michée Akpatchémè. Dans sa communication, le spécialiste de l’aménagement et gestion des aires protégées, faunes et parcours naturels a démontré que la réponse à l’urgence de transition vers des modèles durables d’agriculture et de gestion environnementale dont l’agroécologie à cause des crises écologiques et climatiques mondiales nécessite un soutien financier conséquent.
La finance verte, se révèle une clé à cet effet. Elle désigne l’ensemble des flux financiers, publics et privés, destinés à soutenir des projets ou initiatives ayant un impact positif sur l’environnement, à en croire le communicateur. Pour lui, « la finance verte représente une opportunité unique pour accélérer la transition vers une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et économiquement viable ». Il a fait part aux participants de l’existence des lignes de financement vert auprès des grandes institutions et de comment y accéder.
Notons que Francophonie sans frontières (FSF) constitue aujourd’hui une opportunité de réseautage et de partage d’informations notamment pour la jeunesse. « Beaucoup d’informations passent par FSF », défend Jiroux Michée Akpatchémè. « Je demande à la jeunesse béninoise de faire son adhésion à la FSF qui est une organisation internationale qui regroupe beaucoup de pays », a-t-il lancé.