L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) au Bénin a accueilli, le vendredi 28 février 2025, un atelier national de capitalisation des parties prenantes sur la gestion des inondations dans la basse vallée de l’Ouémé. Organisée dans la salle Prof. Nestor SOKPON (FSA-UAC), cette rencontre visait à tirer des enseignements des actions menées et à explorer de nouvelles perspectives face aux défis des inondations.
L’événement s’inscrit dans le cadre du projet « Gestion Durable des Zones Humides et des Inondations pour le Renforcement de la Sécurité Alimentaire et de la Résilience des Écosystèmes en Afrique de l’Ouest ». Il a réuni divers acteurs clés : points focaux risques et catastrophes des communes de Zogbodomey, Ouinhi, Zê, Dangbo, Bonou, Adjohoun, Sô Ava, Sèmè-Podji et Zangnanado, ainsi que des représentants de METEO-BÉNIN, de la Direction Générale de l’Environnement, des ONG et de la société civile.
Dans son discours d’ouverture, le Coordonnateur national du projet, Prof. Luc Sintondji, a salué l’engagement des participants à relever les défis liés aux inondations et au changement climatique. Il a rappelé que depuis sa création en 2023 sous l’initiative de l’Union Européenne (UE), le Consortium GDZHIAO a fédéré 10 pays d’Afrique de l’Ouest autour d’un objectif commun : renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des écosystèmes face aux crises climatiques.
Selon lui, la basse vallée de l’Ouémé représente un enjeu majeur, car chaque année, les inondations y causent d’importants dégâts, mettant en péril la sécurité alimentaire et fragilisant les écosystèmes. Il a insisté sur l’importance d’une approche proactive pour combler les lacunes, renforcer les capacités et développer des solutions adaptées aux réalités locales.
« Cet atelier est une opportunité précieuse pour échanger sur les meilleures pratiques, capitaliser les leçons apprises et définir des perspectives claires en matière de gestion durable des inondations », a-t-il souligné, avant d’inviter les participants à partager leurs expériences et innovations.
Prenant la parole, la Vice-Rectrice chargée de la Coopération Interuniversitaire, des Partenariats et de l’Insertion Professionnelle, Prof. Nelly KELOME, a exprimé le souhait que les outils et solutions issus de ces travaux soient effectivement pris en compte et opérationnalisés par les décideurs politiques. Elle a insisté sur la nécessité d’un accompagnement institutionnel et financier pour assurer la pérennité des actions engagées.
Par ailleurs, les participants ont suivi plusieurs communications, dont celle du Point focal du projet au Bénin, Dr Maurice Ahouansou, qui a présenté le programme GMES & AFRICA ainsi que le rôle clé de l’Institut National de l’Eau (INE) dans la gestion des ressources hydriques et des inondations.
