Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme (JIF), le réseau des femmes syndicalistes du Bénin (REFES-BÉNIN) a organisé un panel de discussion le mercredi 08 mars 2022 dans les locaux de la fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES) sur le thème : « l’égalité au travail sans violence ». Au cours de cette discussion, les panélistes et participants de par leur contribution ont soulevé les points d’handicap à l’émancipation de la femme au travail et ont exploré les pistes de solutions.
«Nous savons que les luttes ont porté des fruits mais nous devons continuer pour que nous femmes nous puissions avoir un ouf de soulagement pour nos droits», a déclaré la présidente de REFES-BÉNIN, Basilia Koukoui pour justifier l’organisation de ce panel de discussion. Ignorance et l’inapplication des textes, un cadre juridique inadapté aux réalités de nos pays, harcèlement sexuel, le manque de volonté politique constituent quelques soulevés par les panélistes. Il s’agit de Basilia Odjoubè Ahouansou, secrétaire général adjoint de la COSI- Bénin, Angela Kpéïdja, activiste, Christelle Mèdaho, jeune leader, Giscard Gbaguidi, expert de l’Ong ALCRER et Hermine Akponna, journaliste à l’ORTB qui a assuré la modération. Ces points relevés par les panélistes constituent un frein à l’épanouissement de la femme en milieu de travail. Si Giscard Gbaguidi note qu’il y a des avancées juridico-institutionnelle il faut une volonté politique plus afficher notamment une répression des harceleurs afin d’endiguer le phénomène de l’inégalité en milieu de travail. Quant à Angela Kpéïdja, elle fait remarquer qu’il faut une protection et un accompagnement des victimes après plainte pour encourager la culture de dénonciation. Dans le public, certains participants intervenants ont souligné qu’il faut également une même éducation familiale équilibrée pour les deux sexes pour un monde de travail égal et sans violence
