Le 8 mars 2024. La 47ème journée internationale des droits des femmes n’est pas passée sous silence à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Sur le campus d’Abomey-Calavi, le Collectif des femmes de l’UAC et du Cous-AC (CFUC), l’Observatoire genre de l’UAC, le projet Rice Bénin (Femmes s’élèvent) et le groupe de recherche en population, santé et développement se sont donnés la main pour la célébration entamée jeudi, dans l’amphi Idriss Déby, et qui va se poursuivre jusqu’au 13 mars prochain.
Dissémination de résultats d’étude sur l’influence de la covid 19 sur les femmes du secteur non formel au Sud Bénin, réjouissance et récompense ont marqué le 8 mars, jeudi dernier à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). C’est la journée internationale des droits des femmes. Elle marque la longue lutte des femmes et des hommes pour l’égalité du genre, selon la présidente du Collectif des femmes de l’UAC et du Cous-AC (CFUC), Chantal Dègla. « C’est un jour sacré pour l’UAC », affirme la vice-recteur chargée de la coopération, professeur Carine Nelly Kelome.
« Nous sommes à un grand rendez-vous, une célébration exceptionnelle […] rendez-vous important qui nous permet d’établir le bilan des avancées mais aussi de scruter les défis pour parvenir à l’égalité des sexes », affirme Dr Charles Dossou Ligan, directeur du Centre de gestion de l’information et de la communication (CeGIC) de l’UAC, représentant le Recteur à cette célébration. C’est « une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la promotion de la femme », dira Dr Alphonse Mingnimon Affo, coordonnateur du projet Rice Bénin.
L’édition 2024 de ladite journée a été sous le thème, « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». C’est un thème interpellatif qui constitue une alerte à tous pour accroître le rythme en faveur des actions de protection et de la promotion des droits des femmes, indique Dr Charles Dossou Ligan. Il souligne qu’à travers ce thème, les Nations-Unies entendent lever l’un des obstacles à la réalisation de l’égalité des sexes d’ici 2030.
Pour le Coordonnateur du Projet Rice Bénin, c’est un thème qui met en lumière l’urgence d’accélérer le rythme des investissements en faveur des femmes. Dr Alphonse Mingnimon Affo fait savoir que ceci est un appel en parfaite adéquation avec certaines recommandations issues des travaux de recherche dans le cadre du projet Rice Bénin. « Notre travail a consisté essentiellement à étudier quelques effets de la covid 19 et des mesures de riposte sur la situation des femmes du secteur non formel au centre et au sud Bénin », a-t-il indiqué. Il informe que les résultats ont permis de formuler des recommandations qui pourraient aider, dans le contexte de la relance post covid, à surmonter les difficultés économiques et les violences subies par les femmes.
Il est question, selon Dr Charles Dossou Ligan, d’augmenter les investissements et aussi de transformer les défis en opportunités. Ceci, est un devoir de tous, homme comme femme. « Partout où une femme pleure, c’est un homme qui a échoué. Partout où un homme frémit, c’est une femme qui a failli », lance le Directeur du CeGIC, Dr Charles Dossou Ligan, appelant à plus de synergie d’action pour l’égalité des sexes.