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Projet Soutien à l’enseignement secondaire (SEnS) au Bénin: Le Comité de pilotage dresse le bilan et se projette pour le dernier trimestre

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Le Comité de pilotage du projet Soutien à l’enseignement secondaire (SEnS) au Bénin a tenu sa session de fin de projet ce mercredi 29 janvier 2025 dans les locaux du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle à Cotonou, occasion pour les membres de faire le point d’exécution mais aussi de prendre des mesures pour boucler le trimestre de clôture avec succès.

« Faire le point de l’exécution globale du projet Soutien à l’enseignement secondaire (SEnS) et envisager des mesures efficaces et efficiences pour un achèvement complet des infrastructures en cours de finalisation et des autres activités de pilotage du sous-secteur. » C’est l’objet de la session du Comité de pilotage de fin du projet SEnS au Bénin ce mercredi, après celle du 28 août 2024, a indiqué le Directeur de cabinet du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Garba Ayouba. « Nous sommes là pour regarder ensemble tout ce qui s’est passé cette année », a souligné Marino Gomez, coordonnateur du projet en introduction de la séance.

SEnS est un projet d’environ 10.495.000.000 financé par l’Agence française de développement (AFD). Dans son mot d’ouverture, le directeur de cabinet a rappelé que « depuis son lancement en 2017 ce projet ambitieux s’est fixé comme objectif d’améliorer l’accès à l’éducation et de favoriser la rétention des élèves dans les collèges béninois grâce à la construction de 170 modules de 4 salles de classe et 340 blocs de latrine dans 110 établissements répartis à travers 6 départements ». « Le projet SEnS ne s’est pas limité à la construction d’infrastructure ; il a également posé les bases solides pour une gestion durable de l’enseignement secondaire au Bénin » a-t-il ajouté.

le Directeur de cabinet du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Garba Ayouba

87% d’exécution physique et 83,66% financière

Outre les infrastructures réalisées, les fruits de ce projet sont aussi la mise en place des systèmes d’information actualisés, la mise en place de carte scolaire pour une planification plus efficace des interventions et des réformes structurantes visant à renforcer le pilotage du sous-secteur, etc. Le Directeur de cabinet relève que le projet affiche aujourd’hui des résultats remarquables dont un taux moyen d’exécution physique de plus de 87% et un taux d’exécution financière de 83,66%. Pour lui, il est essentiel de tirer parti des leçons apprises pour concevoir et mettre en œuvre de nouveaux programmes répondant aux aspirations de la jeunesse et aux besoins du système éducatif béninois.
Pour ce faire, les membres du comité ont examiné ce matin le rapport d’exécution technique et financière au 31 décembre 2024, les activités planifiées de janvier à avril 2025, les résultats de la visite de terrain et de l’état d’avancement de la composante « infrastructures ». Au bout des communications et échanges, ils ont adopté des recommandations dont surtout le suivi rapproché, participatif et diligent pour la réalisation des activités planifiées pour le dernier trimestre du projet.

L’AFD avoue sa satisfaction des résultats

« A la fin du projet SEnS, on peut retenir beaucoup de point de satisfaction. Des progrès ont été enregistrés dans toutes les composantes y compris le niveau infrastructure », retient le directeur de cabinet Garba Ayouba. « Le projet a permis de grandes avancées. C’est des résultats satisfaisant pour l’AFD ; je pense qu’il est important d’avoir un exercice de capitalisation pour pouvoir tirer les leçons de ce qui s’est passé dans le cadre de ce projet sur les différentes expériences », témoigne la cheffe de mission de supervision de l’AFD, Caroline Jolly. Elle souligne que « c’est la fin d’un projet mais ce n’est pas du tout la fin du partenariat ». « On poursuit les réflexions pour voir comment on continue à travailler ensemble pour améliorer l’accès et la qualité du système éducatif en faveur des jeunes béninoises et béninois », affirme la cheffe de mission de supervision de l’AFD.

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