Les étudiants de la 8e promotion de l’Ecole de coupe de couture et de perfectionnement « Yesmaol Design » sont désormais sur le marché de l’emploi. Ils ont reçu leurs parchemins au terme d’une cérémonie solennelle, le week-end dernier au palais des congrès de Cotonou.
Ils sont une soixantaine d’étudiants à valider leurs cursus au terme de 24 mois de formation. « Nous voici à la fin du parcours de formation de nos 60 étudiants de la 8e promotion de Yesmaol Design de Godomey. 24 mois de formation assidue, plusieurs évaluations pratiques et orales, beaucoup d’investissements financiers des parents. Cela n’a pas été facile, mais nous avons ensemble tenu le pari. Chers parents, merci pour vos engagements respectés. Désormais, nos enfants sont élevés au grade de couturier styliste moderniste, et peuvent exercer leur métier partout ou besoin sera », a déclaré le Directeur général de Yesmaol Design, à l’occasion de la cérémonie de remise de parchemin, au cours de laquelle ils ont prouvé leur savoir-faire à travers plusieurs modèles.
Des différents passages des mannequins lors des défilés de mode, les parents ont exprimé leur satisfécit, quant à la qualité de la formation. « C’est un jour heureux pour nos étudiants et étudiantes. A Yesmaol Design nous formons des stylistes modélistes, sur 3 années scolaires, réparties sur 24 mois. Ce sont des cours théoriques suivis de pratiques, à la différence de l’atelier ou l’apprenant observe ce que fait son patron, et se cultive lui-même pour en savoir davantage. Ici, nous passons de la théorie à la pratique, c’est pourquoi nous exigeons au moins le niveau Bepc, autrement il sera difficile pour l’apprenant de bien comprendre les écrits, les schémas, et autres », a expliqué Charles Bonou, le coordonnateur de Yesmaol Design.
Il fait observer qu’en première année déjà, il est inculqué aux apprenants, l’esprit de la créativité et que les meilleures présentent leur production lors de la remise de parchemin à leurs aînés. Pour le parrain de l’évènement, il n’y a de richesse que d’homme, et il faut célébrer l’homme, mais l’homme de qualité. Il en déduit qu’en étant endurant, les apprenants en fin de formation méritent d’être célébrés.