Le Coordonnateur résident des Nations-Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, a exposé aux médias, vendredi 28 octobre dernier, quelques principaux résultats de l’intervention de l’ensemble des agences de l’organisme dans ce pays notamment sur la période 2019-2021. C’était à la faveur d’un petit déjeuner de presse à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou dans le cadre de la célébration du 77ème anniversaire des Nations-Unies.
Plusieurs activités marquent la célébration au Bénin du 77ème anniversaire des Nations-Unies. Entre autres, il y a eu le petit déjeuner de presse à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou vendredi dernier. C’était un rendez-vous de reddition de compte où le Coordonnateur résident des Nations-Unies au Bénin a permis aux médias d’avoir une vue globale des inventions de l’institution, de la gamme de ses activités et de ses résultats. Après avoir rappelé que les Nations-Unis appuient le développement au Bénin depuis 1960 à travers une vingtaine d’agences résidentes ou non, Salvator Niyonzima a focalisé sa présentation sur la période 2019-2021.
Sur les résultats dans le secteur de l’éducation, il a fait savoir que l’avènement de la Covid-19 en 2020 a entrainé des difficultés d’accès à l’école et d’apprentissage en général. Dans ses interventions en réponse à ce contexte, le SNU a pu prendre en charge au Bénin, 1.138 enfants pour l’apprentissage à distance, une méthode alternative d’apprentissage, a exposé le Coordonnateur résident. Il a rappellé qu’en effet, le Bénin n’a pas été épargné du ralentissement de l’élan du développement causé par la pandémie de la Covid-19 mais que « le SNU s’est rapidement adapté et est resté à la tâche aux côtés de la population, du gouvernement et autres partenaires ».
Sur un autre volet dans le secteur de l’éducation, grâce aux interventions du SNU, plus de 2.500.000 enfants dans les écoles primaires dont plus de 1.100.000 ont reçu des repas en 2021 contre 566.172 en 2020. Le SNU a permis aussi l’opérationnalisation du système national d’évaluation des apprentissages de l’éducation de base mis en place en 2020. On peut aussi citer les contributions à la mise en place d’un plan d’action pour renforcer et accélérer l’éducation des jeunes filles, etc. Dans le nouveau cadre de coopération, celui 2023-2026, l’éducation reste une priorité pour le SNU, a annoncé le coordonnateur résident. Il a souligné que les Nations-Unies travaillent sur les priorités du Gouvernement. « C’est donc une contribution », a-t-il précisé.
3 priorités stratégiques, 12 axes d’intervention
Dans sa présentation le Coordonnateur résident des Nations-Unies a exposé que le cadre de coopération 2019-2023 été écourté à 2022 afin de s’aligner sur les nouvelles priorités du gouvernement, porte sur trois priorités stratégiques. Il s’agit d’abord de la promotion de la croissance économique forte, inclusive et durable. Pour ceci, le travail des agences du SNU a impacté le financement adapté et la création d’emploi ; la nutrition et la sécurité alimentaire ; l’énergie propre et durable et la résilience face au changement climatique. Ensuite, il y a la priorité liée au renforcement du capital humain. Les interventions ici ont visé la qualité pour la vaccination, la planification familiale, le suivi de la grossesse ; la scolarisation, le maintien dans l’éducation de base et les performances des enfants, filles et garçons, de 3 à 17 ans, notamment les plus marginalisés ; le système de protection sociale et de protection en matière de lutte contre les abus, les violences et l’exploitation ; et l’appui aux comportements favorables à l’assainissement de base.
En troisième point, Salvator Niyonzima a évoqué la priorité relative à la consolidation de la démocratie, l’Etat de droit et la promotion de la bonne gouvernance. A l’en croire, il y a eu ici aussi, quatre axes d’intervention à savoir, le renforcement des institutions démocratiques ; l’accès équitable à des services judiciaires adéquats et conformes aux normes de protection des droits humains ; l’appui aux réformes administratives, économiques et institutionnelles et la promotion de la participation et la reddition des comptes ; et le renforcement des capacités nationales pour une gestion pacifique des conflits et la prévention de l’extrémisme violent.
Sur chaque axe dans chacune des priorités, le Coordonnateur résident a donné quelques exemples de résultats enregistrés. Il a lieu au Palais des congrès de Cotonou, une exposition photos sur ces réalisations. « Le présent vernissage est simplement un peu comme une photo d’ensemble, […] une mosaïque qui montre un peu ce que le Système des Nations-Unies fait au Bénin. Le vernissage nous donne juste une idée ; ce n’est pas tout ce que les Nations-Unies font », a précisé Salvator Niyonzima lors du vernissage vendredi dernier.