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Relation universitaires et acteurs de la médecine traditionnelle : UMAPha établi un pont pour l’essor de la filière

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L’Unité de Recherche en Microbiologie Appliquée et Pharmacologie des substances naturelles (URMAPha) a organisé le vendredi 10 mars 2023 dans l’enceinte de l’Université d’Abomey Calavi (UAC) une collecte de données sur les pratiques des acteurs de la médicine traditionnelle en lien avec l’utilisation des plantes médicinales. C’est l’amphi Idriss Deby Itno qui a servi de cadre à cette activité.

Renforcer les pratiques de la médecine traditionnelle. C’est l’objectif qui sous tend l’activité de l’Unité de Recherche en Microbiologie Appliquée et Pharmacologie des substances naturelles (URMAPha). Le vendredi dernier à l’Université d’Abomey Calavi (UAC) dans l’enceinte de l’amphi Idriss Déby Itno, plus d’une centaine de tradithérapeutes d’herboristes et d’autres acteurs de la médecine traditionnelle identifiés par le ministère de la santé ont partagé leurs connaissances, leurs attitudes et leurs pratiques de l’utilisation des plantes médicinales. 

Il s’agit d’une enquête semi-structurée réalisée dans le but de recueillir un certain nombre d’information qui après traitement permettront aux chercheurs d’identifier les besoins réels en formation de ces différents acteurs de la médecine traditionnelle. « L’initiative de ce matin est le début d’une collaboration que nous souhaitons franche entre les chercheurs béninois et les acteurs de la médecine traditionnelle. Nous avons pendant longtemps observé un fossé entre les chercheurs et les acteurs de la médecine traditionnelle. Ce qui ne permettait pas véritablement un essor de cette filière très importante pour la population », a rapporté docteur Victorien Tamègnon Dougnon, chef de l’URMAPha. Pour le professeur Guy Alain Alitonou, directeur de l’École Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC), les chercheurs et les acteurs de la médecine traditionnelle sont désormais condamnés à travailler ensemble. 

« Les enjeux actuels du monde et ceux de la médecine béninoise nous imposent de travailler ensemble pour valoriser les plantes médicinales comme instrument complémentaire à la médecine moderne dans la course vers l’atteinte de l’ODD3 », dira-t-il. 

Saluant l’initiative qui vise la promotion de la médecine traditionnelle, le secrétaire général de la Fédération nationale de la médecine traditionnelle du Bénin (FENAMETRAB), Marcellin Agossou AIGBE, a appelé ses collègues à changer de paradigme dans la fabrication des phyto médicaments.

Dieudonné MEGBLETO

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