Par un courrier en date du 02 avril 2024 signé par son Président le Professeur Virgile AHYI, l’Union Nationale des Etablissements Privés de l’Enseignement Supérieur (UNEPES) a sollicité le regard bienveillant de la Ministre de tutelle, Eléonore YAYI LADEKAN sur le cas des candidats déclarés échoués aux examens nationaux de 2023, pour leur intégration au fichier des candidats de l’année en cours.
Des explications retracées par le Président de l’UNEPES, il en ressort que lors des inscriptions de 2023, il s’est avéré en dépit des diligences des services techniques de la DEC que le système de filtration et de veille sur les fichiers a rejeté certaines candidatures déjà objet d’immatriculation en 2023. Mais les vérifications conjointes organisées par la DEC avait laissé croire en une acceptation de l’ensemble des inscriptions mais les dernières informations ont révélé qu’il y avait encore quelques rejets.
C’est donc suite à cette situation qui perturbe les candidats de plusieurs établissements en préparation pour rattraper la session de 2024 que l’UNEPES a sollicité l’indulgence de la ministre afin d’instruire les services compétents pour accorder une chance aux apprenants
Au regard de cette doléance des ESPES, la Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) a accordé une nouvelle chance à ces candidats aux examens nationaux de licence et de master au titre de 2024. A travers donc un communiqué signé du Directeur de cabinet du ministre, Professeur Rogatien Makpéhou TOSSOU, un registre de préinscription aux examens nationaux de licence et de master a été ouvert permettant aux candidats de s’inscrire. La suite du processus donne droit à la composition des épreuves pratiques du 29 au 31 juillet 2024.
Et pendant que certains promoteurs voient à travers les examens nationaux une belle réforme de la part du Chef de l’Etat, saluant depuis des années le professionnalisme qui marque son introduction dans le système et l’organisation sans faille par la ministre Eléonore LADEKAN, à travers les différentes étapes, une minorité pensent qu’il s’agit toujours d’une réforme en défaveur des EPES. Ces derniers devront plutôt entendre raison afin de s’occuper comme leurs collègues de la formation de façon professionnelle et honnête de la formation des futurs cadres du Bénin et de l’Afrique.