La troisième édition du Symposium International sur la Robotique et l’Analyse Géospatiale en Afrique (SIRAGA) s’est déroulée mardi 4 juin 2024 à l’hôtel Golden Tulipe de Cotonou au Bénin. Le laboratoire Inspections Robotics (IROBOTICS) a réuni une fois encore ses pairs, des industriels, des chercheurs, des présidents directeurs généraux de société et des décideurs politiques pour de nouveaux produits technologiques en faveur de l’innovation, de la création de richesse et du développement durable avec la télématique, la robotique et les cubesats au Bénin et en Afrique.

« Comme les éditions précédentes, chaque fois que le SIRAGA se déroule, l’année qui suit, c’est des solutions technologiques pour le pays et c’est des solutions qui sont présentées par des Béninois et des Africains. Le partage de ces solutions permet de pouvoir optimiser des projets de développement ». Ce principe que décrit le président de SIRAGA Forum, Dr Adewale Colle, n’a pas changé à la troisième édition. Au contraire, l’on assiste à une évolution en la matière.
Dr Adewale Colle informe que le SIRAGA fédère plusieurs laboratoires de recherche, des institutions, des sociétés de financement et essaie de développer des projets qui peuvent avoir un caractère stratégique pour l’épanouissement des populations et le développement de richesse en Afrique. Il souligne que depuis la première année au Bénin où des chercheurs du domaine de l’analyse géospatiale ont été réunis pour la démonstration d’applications, la marche en synergie dans le développement de la robotique et le développement du partenariat avec les différentes industries au niveau du Bénin, du Nigéria, en RDC et dans toute la sous-région en général s’est poursuivie. « La mission est de catalyser l’innovation, la collaboration et la croissance économique en Afrique en favorisant l’adoption des technologies géospatiales, tout en créant un espace d’échange entre les acteurs publics et privés, les laboratoires de recherche et les académies universitaires pour façonner l’avenir technologique du continent.» Il est question de « stimuler l’innovation et de faciliter l’échange de connaissances» dans une multitude de secteurs vitaux.
