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Formation:L’inclusion physique, joindre l’acte à la parole pour l’assistance aux personnes handicapées

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De nombreux systèmes éducatifs ont fait des progrès en matière d’inclusion, mais trop d’enfants handicapés mentaux restent marginalisés. Special Olympics met les gouvernements au défi d’allouer 3 % du financement de l’éducation à des pratiques qui intègrent pleinement les élèves ayant une déficience intellectuelle dans les communautés scolaires. Bien que de nombreux pays aient fait des progrès considérables pour répondre aux besoins des enfants atteints de déficiences intellectuelles, beaucoup d’autres sont encore à la traîne. À ce jour, aucun pays n’a encore réussi à mettre en place à grande échelle des écoles et des classes véritablement inclusives où les enfants atteints de déficiences intellectuelles sont pleinement considérés comme membres de leurs communautés d’apprentissage. De toute évidence, il reste encore beaucoup à faire.

Les enfants handicapés sont trop souvent laissés pour compte

Au cours des 30 dernières années, nombre de gouvernements et d’organisations internationales ont fait écho aux idéaux d’éducation inclusive de la génération Y, en entérinant leurs objectifs dans une série d’accords internationaux.

Pourtant, malgré le soutien généralisé pour l’instauration de politiques d’éducation inclusive, les changements de pratiques éducatives réellement mises en place sont encore bien loin de réaliser le droit à une éducation inclusive et équitable de qualité pour tous.

Dans un vaste effort récent pour uniformiser et documenter ces données, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a constaté que les enfants handicapés sont près de 50 % moins susceptibles que leurs pairs non-handicapés d’être scolarisés, et que les enfants atteints de handicaps graves sont presque quatre fois moins susceptibles d’avoir jamais été scolarisés par rapport à leurs pairs non-handicapés.

Selon d’autres sources (en anglais), dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la moitié des enfants handicapés en âge de suivre un enseignement primaire ou du premier cycle du secondaire ne vont pas à l’école, signifiant qu’ils sont cinq fois plus susceptibles que leurs pairs non-handicapés de ne pas être scolarisés – une disparité qui ne fait que s’accentuer avec le niveau d’éducation.

L’inclusion physique ne suffit pas

Comme le reconnaissent la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et l’Objectif de développement durable N°4 des Nations Unies, l’éducation inclusive est un droit. Mais comme l’ont démontré des spécialistes du développement de l’enfant (en anglais) à travers le monde, l’inclusion sociale, au sein et en dehors des écoles, est un besoin humain fondamental.

Si de nombreux systèmes éducatifs ont progressé pour mettre en place des environnements éducatifs intégrés, la réalité est telle que beaucoup d’enfants atteints de déficiences intellectuelles continuent d’être marginalisés et isolés. Ces disparités ont aussi un impact néfaste sur les élèves non-handicapés puisque les environnements d’apprentissage inclusifs aident TOUS les élèves.

Les données probantes montrent que les enfants, qu’ils soient atteints ou non de déficiences intellectuelles, développent des compétences d’apprentissage socio-émotionnel qui se traduisent par de meilleurs résultats scolaires dans le contexte de l’école, et plus tard, par une réussite professionnelle.

Joindre le geste à la parole

Depuis plus de 50 ans, Special Olympics œuvre pour effacer la ligne artificielle qui sépare les enfants. Notre point de vue est simple et notre objectif clair : si nous enseignons les enfants, avec et sans déficiences intellectuelles, à jouer ensemble, ils pourront alors apprendre, grandir et, à terme, vivre ensemble.

Dans un appel à l’action, Special Olympics met au défi les gouvernements de démontrer leur engagement en faveur de politiques d’éducation inclusive en affectant 3 % de leur budget alloué à l’éducation à l’instauration de pratiques inclusives (en anglais) de qualité et fondées sur des données probantes qui intègrent pleinement les élèves atteints de déficiences intellectuelles dans les communautés scolaires.

Les personnes atteintes de déficiences intellectuelles représentent 3 % de la population. Il est donc incontestablement juste que le premier pas des gouvernements consiste à affecter 3 % du budget de l’éducation au développement de programmes qui favorisent l’inclusion sociale, pour s’assurer que leurs politiques inclusives se traduisent par des pratiques qui créent des communautés scolaires véritablement inclusives.

Dans notre note de présentation intitulée Global State of Inclusion in Education (Situation mondiale de l’inclusion dans l’éducation), nous visons à mieux faire comprendre aux éducateurs et aux décideurs politiques à quel point la vision d’une éducation inclusive à l’échelle globale ne parvient pas encore à inclure tous les apprenants, d’où qu’ils viennent et quelles que soient leur place dans la société ou leurs aptitudes.

Les attitudes négatives à l’égard du handicap affectent toutes les sociétés et les communautés. L’école est l’un des cadres les plus propices au changement et à l’évolution des mentalités. Les besoins sont immenses et il faut agir maintenant.

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