En application du calendrier électoral, pour les élections professionnelles du 29 mars prochain au Ministère des Enseignements Maternel et Primaire, et celui des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelles, il s’est ouvert le mercredi 13 mars à 00h, la campagne électorale qui s’achève le mercredi 27 mars 2024 à minuit.
Mais il ne va pas s’agir d’aller voter pour voter. Il n’est pas question d’apporter son soutien à une alliance pour raison de copinage ou d’influence par un responsable syndical ou autorité politique. Il s’agit de voter la vraie et meilleure liste en mesure de porter la voix des travailleurs devant le gouvernement pour l’acquisition d’avantages. Une liste capable de décrocher de bonnes nouvelles aux travailleurs comme cela a été le cas pour les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) sans tapage d’une quelconque paternité de défenseur syndical. Le vendredi 29 mars doit donc sonner le début d’une révolution avec les organisations syndicales à jour vis-à-vis des textes régissant la confédération. Et pour le faire, c’est bien de compter avec la CSA-Bénin de Anselme AMOUSSOU, la CGTB de Moudassirou BACHABI, l’UNSTB de Apollinaire AFFEWE qui incarnent des valeurs de représentativité vertueuse. Avec ces trois organisations syndicales très respectées dans la sous région et à l’internationale au regard des postes qu’elles occupent, il faut apporter son point de victoire. Avec elles c’est le respect des valeurs républicaines, l’indépendance syndicale, la transparence financière, un niveau de négociation objectif et sans démagogie, un sens d’écoute aux syndicats de base avec des formations et surtout l’alternance sans l’implication de partis politiques. C’est la seule gage pour les travailleurs de sauver le syndicalisme responsable au Bénin pour finir avec le syndicalisme violent sans résultats concrets.