Le conflit domanial qui agite la commune de Tchaourou depuis quelques jours n’a pas fini de développer ses épisodes. C’est à croire que la réforme sur la sédentarisation tant prônée par le régime de la rupture n’est que de l’eau jetée sur le dos du canard dans la partie septentrionale du Bénin. Et pour cause, la farouche opposition de certains citoyens à accepter les Peuhls comme propriétaires terriens, en dépit de la décennie d’années, la vingtaine voire la trentaine d’années de vie comme acheteur de parcelle dans la localité.
Cette situation domaniale est devenue récurrente dans les villages de Tchaourou. Il est constaté que beaucoup ne maitrisent pas le nouveau code foncier et domanial en République du Benin. La méconnaissance des textes poussent ces derniers à faire croire que le peulh ne peut être propriétaire terrien, alors que le code foncier et domanial stipule en son article 30 de la prescription extinctive que : si quelqu’un occupe une portion de terre de façon continue, paisible, sans être inquiéter pendant 10 ans et qu’on peut retrouver ses traces…, il devient présumé propriétaire de cette terre.
Aux dernières nouvelles, un Chef de village refuse de prendre la convocation adressée par le commissaire de Kika à un des fauteurs de trouble .
