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Enseignement secondaire: Les enseignants contractuels 2012 et 2014 réclament justice pour enfin leur formation et avancement

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Le Collectif des élèves professeurs adjoints (EPA) et des élèves professeurs certifiés (EPC) des promotions 2012 et 2014 recrutés au profit du ministère de l’enseignement secondaire ont exposé face à la presse ce lundi 5 septembre 2022 à la Bourse du travail, la situation de carrière qualifiée de « difficile » qu’ils vivent. Ils appellent le Chef de l’Etat au secours pour enfin pousser un ouf de soulagement.

10 ans de carrière pour les uns et 8 pour les autres, sans formation professionnelle. Aussi, sans avancement conséquent. Les élèves professeurs adjoints (EPA) et les élèves professeurs certifiés (EPC) contractuels de l’Etat recrutés en 2012 et 2014 sur la base des diplômes académiques Licence et maitrise, au profit du ministère de l’enseignement secondaire, pleurent leur situation et appellent à l’indulgence du Président Patrice Talon. Ils sont sortis de leurs murs pour l’exprimer officiellement ce lundi 5 septembre 2022, dans la matinée, à la B‹’‹ourse du travail à Cotonou. C’est à travers une sortie médiatique de leur Collectif. Dans la déclaration lue par le coordonnateur adjoint du collectif, Richard Sègla Doha, ils exposent : « Le premier point, le plus important est la mise en formation des agents recrutés en qualité d’Élèves Professeurs Adjoints et d’Élèves Professeurs Certifiés. En effet, depuis 2020, le gouvernement a pris la décision de la mise en formation des ACDPE des promotions 2012 et 2014. Les dossiers ont été déposés à la DESG à Porto-Novo depuis Juin 2020, soit plus de deux ans déjà. Les ACDPE de ces deux promotions continuent d’espérer la sortie de leurs arrêtés de mise en formation et le démarrage effectif de la formation dans les Ecoles Normales Supérieures. Malheureusement, jusqu’à présent le bout du tunnel qu’on attendait ne se fait même pas sentir.». « Le second point concerne les avancements des Professeurs certifiés et Professeur adjoints qui ont démarré timidement mais avec une injustice notoire », ont-ils fait savoir. 

Ils réclament…

Face à ces deux situations, ils souhaitent la signature sans délai des arrêtés de mise en formation des EPA et EPC des promotions 2012 et 2014 ; la mise en formation effective des concernés avant la rentrée de septembre 2022 ; la correction de l’injustice faite aux ACDPE 2014 Professeurs Certifiés et Professeurs Adjoints dans le cadre de leur reclassement, afin que les deux échelons perdus soient restitués ; la célérité dans les travaux de reclassement afin que les ayant droits puissent avoir leurs avenants et jouir de leurs avancements ; la mise en application effective de la décision du conseil des ministres relative à la reconnaissance des diplômes académiques (Maitrise) et professionnels (BAPES, CAPES) obtenus à titre payant en cours de carrière et la mise en formation de Professeurs Adjoints pour l’obtention du CAPES.  

De l’espoir quand même

Ces enseignants gardent espoir de ce que leurs doléances auront un écho favorable auprès du gouvernement notamment du Président de la République qu’ils appellent à leur rescousse. « C’est un cri de cœur que nous lançons au Président de la République. Nous savons tous qu’il est un homme épris de justice ; qu’il nous entende pour que nous puissions rentrer dans nos droits. Nous demandons que le Chef de l’Etat puisse peser de tout son poids dans ce dossier pour que nous puissions être satisfaits. Nous sommes à la veille de la rentrée scolaire 2022-2023. La satisfaction de ces doléances serait très bon pour le moral. Nous sommes prêts à servir la Nation mais nous demandons que l’Etat prenne en compte ces doléances pour que nous puissions réellement être motivés pour accomplir notre tâche dans la sérénité », affirme la porte-parole, Prisca Gnansounou. 

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