Le département des lettres de l’Université d’Abomey Calavi (Uac) a honoré 11 vaillants enseignants admis à faire valoir leur droit à une pension de retraite. C’est dans le cadre du colloque international sur le trentenaire des conférences nationales en Afrique, le mardi 23 novembre 2021 dans l’amphi Idriss Déby Itno de l’Uac devant enseignants, anciens et nouveaux étudiants ainsi que les familles.
11 enseignants du département des lettres modernes de l’Uac honorés dont un à titre posthume. Il s’agit des professeurs Gabriel Boko, Adrien Huanou, Bernardin Kpogodo, Ascension Bognanho, Guy Ossito Midiohouan, Mathias Dossou, Tècla Midiohouan, Bienvenu Koudjo, Pierre Mèdéhouègnon et Gabriel Orou-Bagou qui a tiré sa révérence cette année. C’est à travers une cérémonie d’hommage riche en couleurs et son que les disciples du département des lettres modernes de l’Uac ont rendu un vibrant hommage à leurs maîtres. Ces maîtres qui leur ont donné le lait et le goût des lettres modernes ainsi que rigueur et ténacité. Pendant près de 40 ans de parcours, ces héros ont bravé des intempéries pour donner cours afin de forger des âmes au service de la nation béninoise. C’est ce que déclare Noël Chadaré, ancien étudiant de ce département, actuel secrétaire général de la confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI). « Soyez fier de votre œuvre. Vous avez en tant que pionnière écrit des pages entières du désormais département des lettres modernes de l’université nationale du Bénin aujourd’hui université d’Abomey Calavi. La fermeté et la qualité des cours que nous recevions de vous et la sincérité des résultats de fin d’année auxquels vous attachez du prix à contribuer à donner toutes ces lettres de noblesse à notre département » a-t-il témoigné.
Le chef du département des lettres modernes, docteur Fernand Nouwligbèto a rassuré que le feu ne peut s’éteindre dans le foyer autour duquel se trouvent des enfants. « Le feu ici, c’est l’héritage que nous ont laissé nos pères et les enfants c’est nous actuels enseignants du département des lettres modernes » précise t-il.
Un département dans la dynamique de l’équipe rectorale
Les enseignants méritants doivent être désormais célébrés de leur vivant. C’est ce que révèle le recteur de l’Uac, Professeur Félicien Avléssi. Pour lui, il n’est plus question d’attendre la mort avant de rendre l’hommage et l’honneur qu’il faut. « En initiant ces hommages à leur formateur à faire valoir leur droit à une pension de retraite les collègues du département des lettres modernes posent un acte important de devoir de reconnaissance. Ils ont rendu d’utiles et loyaux services à la Nation qui mérite d’être célébré » ajoute t-il.
Le doyen de la faculté des lettres, langues, arts et communication (FLLAC) a pour sa part félicité cette pléthore de gratitude que les enseignants des lettres modernes ont commencé par rendre à leur aînés sous peu.
Cette cérémonie d’hommage a été meublée par la parution d’un livre sous la direction du Professeur Mahugnon Kakpo rendant hommage aux vaillants enseignants non seulement du département des lettres modernes mais d’ailleurs sur le continent africain.