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Décès du professeur Ansèque Gomez: La communauté scientifique se console de l’héritage laissé par l’illustre disparu 

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(Eléonore Yayi Ladékan, artisane d’un hommage mérité au défunt)

La communauté scientifique, sur initiative du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, a rendu hommage d’adieu au feu professeur Ansèque Gomez, dans la matinée du vendredi 19 avril 2024 à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), campus d’Abomey-Calavi. Témoignages, recueillements et animations musicales ont marqué la cérémonie dans l’amphi Idriss Déby.

Vendredi 19 avril 2024, aux environs de 9 heures. La dépouille mortelle du feu professeur Ansèque Gomez arrive sur le campus d’Abomey-calavi au son d’instruments à vent et de tambours d’un groupe de fanfare qui sera relayé quelques instants après par les voix harmoniques mixte d’une chorale catholique pour la circonstance dans un amphi Idriss Déby rempli d’un parterre d’enseignants-chercheurs dans leur toge, chacun selon son grade. C’est le moment d’un hommage d’adieu à cet enseignant-chercheur spécialiste de géographie humaine et économique. Même-si elle est appelée à répondre à d’autres missions pour la République ce mercredi matin loin de ce campus, Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est l’auteure de cet hommage à celui-là qui fut le secrétaire général de son ministère de décembre 2021 jusqu’à sa mort le 18 mars 2024.

Enseignants, administratifs, politiques, parents, amis et alliés avouent tous être dans une profonde douleur suite à la disparation de cet homme. « Ansèque nous manque ; il s’en est allé et les acteurs de l’Université de Parakou sont inconsolables », rapporte le recteur de l’université de Parakou, professeur Bertrand Sogbossi Bocco. Mais tous, ils se consolent des empruntes laissés par cet enseignant hors pair. « Vous devez vous consoler d’avoir eu auprès de vous, un homme exceptionnel qui a fait la fierté de tous ceux qui l’ont connu », dira le représentant du personnel enseignant, professeur Ramanou Aboudou, notamment à la famille éplorée. « Ils nous laisse un héritage incommensurable », avoue professeur Bertrand Sogbossi Bocco. Pour lui, Ansèque Gomez n’est pas mort ; il vit par la science ; il vit par cet héritage. 

Enseignant-chercheur au département de géographie et aménagement du territoire à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines de l’Université de Parakou où il fut aussi vice-recteur, Ansèque Gomez, dans son parcours d’enseignant, chercheur, chef projet, secrétaire général et puis directeur de cabinet au ministère de l’urbanisme, secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et autres, a su marqué son emprunte partout avec d’excellentes appréciations, d’après le représentant du personnel enseignant. « Travail bien fait, rigueur, justice et sacerdoce », résument ses valeurs selon la doyenne de la Flash de l’Université de Parakou, Clarisse Tam Imorou. « Le professeur Ansèque Gomez était bien plus qu’un enseignant, plus qu’un éducateur. C’était un mentor, un guide, un ami… avec une bienveillance et un amour contagieux », témoigne le représentant des étudiants de l’Université de Parakou, Sèhuin Noudjiwou Avossè. Le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Rogatien Tossou témoigne que ce chevalier de l’ordre national de mérite du Bénin fut un grand intellectuel au parcours rempli de passion, d’ardeur, d’humilité, … « Feu Gomez était à l’évidence, un homme exceptionnel », dira le représentant du corps enseignant, professeur Ramanou Aboudou. « Des hommes comme Ansèque Gomez sont rares et une chance pour l’université », insiste la doyenne de la Flash.

Pour la famille, pour qui il a été plus qu’un père, il continuera d’être un guide à travers les valeurs en héritage. « Ton héritage de travail bien fait continuera de guider nos pas de chaque jours », affirme l’une de ses filles devant la dépouille, Aurore Gomez. Au lieu de la tristesse, il faut plutôt rendre grâce au destin qui a permis à tous ceux qui l’ont côtoyé de s’abreuver auprès d’une telle source, selon le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Rogatien Tossou.

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