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Fiabilité des données autour du PNASI: L’antenne du PAM dans le Couffo renforce régulièrement les médiateurs

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L’après-midi de tous les mercredis à l’antenne départemental du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le département du Couffo est consacré en partie aux médiateurs engagés par l’organisme pour le Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI). Par vague et par commune, ils suivent des séances de renforcement de capacités. C’est une initiative propre à cette antenne ouverte il y a un an. « Nous travaillons avec tous les médiateurs, les superviseurs et les chargés de programme des deux Ong en contrat avec le PAM et nous leur faisons des recyclages hebdomadaires sur nos outils digitalisés et sur les plateformes dont nous faisons usage pour le reporting », nous indique le Chef d’antenne Donald MADEGNAN, ce mercredi 24 mai 2023. « Nous formons, tous les mercredis soir, en fonction des besoins exprimés », ajoute-t-il. 

A en croire Fabrice HOUSSOU, l’assistant de programme au niveau de cette antenne, il y a une priorisation des besoins. La session en cours est axée sur l’utilisation du logiciel d’analyse et de traitement de donnée Excel. Ceci permet d’avoir des données de qualité, des données fiables et exploitables pour le suivi et la prise de décision dans le cadre du programme de cantine scolaire dans le département, d’après le Chef d’antenne. « Les données sont des éléments d’aide à la prise de décision. Si vous avez des données biaisées, vous aurez des décisions biaisées », souligne-t-il. « Lorsque les médiateurs vont nous rendre des données cohérentes et fiables, on pourra aussi prendre de bonnes décisions. C’est pourquoi en dehors des charges qui sont les nôtres, nous avons décidé de leur faire cette petite formation pour leur permettre d’avoir la main », affirme son assistant programme. Les bénéficiaires aussi en sont conscients. « C’est utile pour nous de renforcer nos capacités parce que notre travail est focalisé aussi sur les données. Et on doit faire beaucoup attention. Donc si on n’a pas une connaissance actualisée déjà de l’outil de travail, ce n’est pas possible de transmettre des données de qualité », avoue la médiatrice Florice AKANDO. Cela participe aussi de la bonne collaboration entre l’antenne du PAM et les médiateurs et les superviseurs pour la bonne gestion des cantines scolaires dans les 517 écoles actuellement prises en compte dans le département du Couffo, pour plus de 116.400 écoliers et écolières.

Pour le suivi des écoles

Dans cette collaboration, les sensibilisations porte-à-porte et l’organisation des séances de sensibilisation par chaque médiateur sont des axes de la stratégie qui, en un an, a permis de décrocher l’implication communautaire autour du PNASI dans les communes du Couffo. Il est à noter qu’outre les médiateurs à qui l’obligation est faite d’organiser au moins une assemblée générale par école par mois avec des thématiques bien précises assorties de procès-verbal, les superviseurs qui couvrent en moyenne 60 à 70 écoles ont aussi l’obligation de suivre spécifiquement des écoles. « Dans le Couffo, chaque superviseur a 5 écoles qu’il suit parce que pour nous, pour superviser quelqu’un il faut que je sois capable de faire ce que la personne fait. Et donc, tout superviseur doit avoir 5 écoles dans son portefeuille qu’il suit lui-même et il fait le reporting de ces écoles au niveau de nos plateformes. Il y a une fiche de visite de terrain qu’il remplit au début et à la fin du mois pour nous permettre d’apprécier les progrès au niveau de ses écoles. », explique le Chef d’antenne Donald MADEGNAN. 

Dans ce cadre, chaque médiateur, superviseur et chargé de programme des ONG est tenu de faire le point mensuel de 20 écoles dans lesquelles il s’est rendu. C’est une manière pour le PAM de s’assurer que les descentes de terrain sont faites et qu’il y a des changements transformationnels qui sont faits au niveau des écoles, informe le Chef d’antenne, heureux des résultats. « Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé. Nous n’allons pas baisser les bras. Il y a des défis qui persistent et sur lesquels nous travaillons ardemment et quotidiennement de façon collégiale.», affirme-t-il. 

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