Le meeting de protestation contre la cherté de la vie au Bénin annoncé pour le vendredi 18 février 2022 ne sera pas une expression seulement de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin). Tout le creuset d’unité d’action syndicale réunissant la CSA-Bénin, la COSI-Bénin, la CGTB, l’UNSTB, la CSPIB et la CSUB y est engagé.
La Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) ne sera pas seule pour son meeting de protestation contre la cherté de la vie au Bénin. D’autres centrales et confédérations syndicales seront aux côtés de la Csa-Bénin le vendredi 18 février 2022 à la Bourse du travail à Cotonou. Il s’agit de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), la Centrale des syndicats des secteurs privé, parapublic et informel du Bénin (Cspib), l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) et la Centrale des syndicats unis du Bénin (Csub).
Elles ont manifesté leur accord pour défendre cette cause commune que soutient la Csa-Bénin au profit des travailleurs et des populations béninoises en général. C’est à travers un appel à mobilisation générale des travailleurs lancé mercredi 9 février dernier par la Conférence des secrétaires généraux du creuset d’unité d’action syndicale au sein duquel elles se retrouvent avec la Csa-Bénin. « Levons-nous tous pour dire non à la cherté de la vie et à la politique fiscale asphyxiante du gouvernement ! Trop c’est trop ! Nous en avons marre ! », a lancé la Conférence des secrétaires généraux.
Rappelons que le meeting est initié face à la cherté vertigineuse du coût de vie dans la société béninoise et les difficultés que traversent les populations dues à cette situation. Il est question, pour la Csa-Bénin, d’après sa lettre en date du 2 février, non seulement de « dénoncer le silence du gouvernement béninois et l’absence de mesures pouvant préserver le pouvoir d’achat des citoyens » mais aussi et surtout d’« exiger du pouvoir des actions concrètes, fortes et urgentes en faveur du mieux-être des travailleurs et des populations ».
Blaise Ahouansè