Il s’est ouvert ce mercredi 17 janvier 2024 à Parakou, un atelier de capitalisation de la réponse d’urgence conjointe du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) sous forme de transfert monétaire au Nord du Bénin. C’est en réaction favorable à l’appel du gouvernement béninois pour porter une assistance d’urgence aux populations déplacées notamment dans les départements de l’Atacora et de l’Alibori.
Pendant trois jours, les différents acteurs impliqués vont passer en revue ce projet d’assistance d’urgence mis en œuvre depuis septembre 2023 au profit des réfugiés, des demandeurs d’asile et des personnes déplacées internes. C’est un programme qui, après trois cycles d’opération de distribution monétaire, a permis déjà de toucher 4931 ménages qui représentent 24.655 personnes pour un montant global de 682.998.906 FCFA. « Nous sommes aujourd’hui réunis pour faire un bilan dont l’objectif premier est de présenter les grands acquis de ce programme et bien-sûr pour pouvoir tirer des leçons apprises », a annoncé la coordonnatrice des urgences au niveau du bureau pays du PAM au Bénin, Bintou Diallo. « Nous allons essayer de tirer les leçons de ce qui s’est passé pour que ces leçons nous servent pour le future », a dit l’administrateur de protection au sein du HCR, Kouakou Kouadio.
Au regard des résultats encourageants, il est important d’effectuer cet exercice de capitalisation, selon le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé. Il indique que « la revue permettra de mieux internaliser cette expérience novatrice – conjointe du PAM et du HCR avec l’appui des structures de l’Etat et autres- , pour tirer les leçons et les pratiques développées puis évaluer les effets de cette assistance sur la sécurité et la cohésion sociale ainsi que les partenariats et le dispositif de coordination des réponses d’urgence dans le Nord-Bénin ».
L’espoir à la fin de cet atelier, c’est de fournir de meilleurs éléments et recommandations et d’élaborer un document pour assurer un plaidoyer, une mobilisation et davantage une assistance de qualité aux bénéficiaires toujours dans une synergie d’action entre le gouvernement, les partenaires et autres acteurs, à en croire la coordonnatrice des urgences au PAM. « Que les résolutions soient favorables pour les populations -vulnérables- », a souhaité Orou Boko Yarou Tamou, directeur de la prévention au sein de l’Agence nationale de protection civile (Anpc).