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Adoption du projet de loi de finances 2024 pour 3199,274 milliards FCfa: 14,33% du budget global réservé au secteur de l’éducation

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(Voici les actions phares prévues)

Le projet de loi de finances, gestion 2024, au Bénin a été adopté par l’Assemblé nationale le vendredi 08 décembre 2023 pour un budget de 3199,274 milliards F Cfa. 14,33% de budget global de l’Etat est orienté vers les trois sous-secteurs dans le but de poursuivre l’ambition de faire de l’éducation « un levier sur lequel il faut agir pour transformer la structure économique et faire du Bénin une plateforme régionale d’excellence des services du savoir ».

Le député Mahougnon Kakpo rapporte, lors du débat d’avant le vote, que les projets de budget exercice 2024 des trois sous-secteurs du système éducatif, « visent de façon synchronique et interreliée à renforcer les bases humaines et matérielles de l’économie par le développement équitable du capital humain comme base de la croissance économique ; créer un environnement favorable au développement technologique à travers un l’enseignement et la formation techniques et professionnels performants, favorisant le dynamisme, l’esprit d’initiative et d’entrepreneuriat nécessaire pour disposer d’une main-d’œuvre qualifiée au service des entreprises et de leur productivité ; assurer un continuum dans l’accès aux savoirs, savoir-faire et savoirêtre basé sur une maîtrise des langues nationales et étrangères dans toutes les composantes du secteur ».  

S’intéressant plus à ce secteur, l’ex ministre de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, affirme que l’investissement prévu dans le budget 2024 permettra d’avoir une éducation de base universelle et holistique, incluant le préscolaire et qui est assurée en synergie par des structures d’éducation formelle (primaire et secondaire) et d’éducation non formelle -éducation alternative y compris en langues nationales, centres de préprofessionnalisation artisanal, sportif, artistique, de loisirs, etc.- . Il s’agira aussi de développer une offre de formation professionnelle adaptée aux besoins du développement économique en partenariat avec le secteur privé à travers la diversification des filières de formation en accordant la priorité aux secteurs stratégiques identifiés comme porteurs de croissance accélérée et offrant aux personnes formées, les meilleures chances et opportunités d’insertion professionnelle. 

Ce budget permettra également, a indiqué l’enseignant, d’augmenter les capacités d’accueil et d’améliorer les performances de l’enseignement et la formation techniques et professionnels, tout en orientant les apprenants vers les métiers porteurs et en optimisant la réussite des apprenants par de nouvelles approches à travers la multiplication des centres de formation professionnelle et d’apprentissage et des lycées spécialisés ; de poursuivre la professionnalisation de l’enseignement supérieur et d’améliorer la qualité des enseignements/apprentissages ; et de développer une gouvernance plus efficace, plus efficiente et plus inclusive de l’ensemble des sous-secteurs de l’éducation.  

Son souhait, c’est le renforcement et la consolidation des acquis de la dynamique en cours pour dit-il, « l’atteinte de l’objectif ‘’une classe, un enseignant’’ et de celui d’un ratio élève-maître de 45 à l’horizon 2026 ; la promotion des alternatives éducatives pour réduire très sensiblement le nombre d’enfants hors de l’école ; la poursuite de l’alimentation scolaire dans les écoles primaires publiques afin d’atteindre 100% de taux de couverture en 2026 et le recrutement des AME ».

Quelques actions phares par sous-secteur de l’éducation 

Enseignement primaire : 

  • La résorption du gap de manuels scolaires et d’équipements pédagogiques 
  • La construction d’infrastructures scolaires : 1200 salles de classes 
  • La prise en charge d’enfants déscolarisés et non scolarisés 
  • La couverture intégrale de la prise en charge des frais d’écolage des enfants à la maternelle et au primaire 
  • La poursuite du programme national d’alimentation scolaire sur toute l’étendue du territoire national avec l’octroi de deux repas chauds par jour à plus d’un million d’enfants 
  • Le recrutement et le reversement d’aspirants aux métiers de l’Enseignement (AME).

Enseignement secondaire, technique et formation professionnelle 

  • La couverture intégrale de la prise en charge des frais d’écolage des filles des séries scientifiques dans les lycées ; 
  • L’extension à d’autres communes de la mesure de gratuité des frais de scolarité des filles de l’enseignement secondaire général 
  • La construction et la réhabilitation de lycées et centres de formation professionnelle  
  • L’octroi de bourses d’enseignement technique aux apprenants 
  • La mise en place de 20 nouveaux lycées techniques agricoles (LTA) et la réhabilitation de 10 anciens ; 
  • La mise en place de 8 écoles des métiers (EM) de référence ; 
  • La construction, la réhabilitation, l’équipement et la spécialisation de  16 Lycées Techniques Professionnels (LTP) ; 

Enseignement supérieur

  • La mise en place des Centres d’excellence  
  • Le développement des universités thématiques
  • Le Projet Sèmè City 

1 COMMENT

  1. Ce secteur avale autant de milliards au détriment du bien être commun ? J’espère que ce n’est pas pour finalement former des déserts de compétences ?

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